Travaux d’automne au colombier

Protection des extérieurs : c’est terminé !

A l’ancienne ! Comme le faisaient autrefois les cheminots pour la protection de leurs traverses. Comme le faisaient aussi nos anciens chez eux pour la protection de leurs extérieurs en bois, cabanons de jardin, pigeonniers, poulaillers, etc… : un badigeonnage à l’huile de récupération ! Au 1er plan sur la photo : le bac pour le bain journalier.

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D’aucuns nous diront bien sûr que çà n’est pas très « écolo » tout çà. Laissons-les à leurs théories pour ne retenir que le côté pratique de la chose : Le bois absorbe tout et pour un coût quasi nul (juste un pinceau et un rouleau à peinture), un peu d’huile de coude aussi et le bonjour du garagiste local ce qui, tant qu’à faire, entretient aussi la bonne humeur et les bonnes relations ! Rien ne filtre au sol…

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Il y a quelques semaines, nous avions passé au blanc tous les intérieurs, histoire de redonner un peu de lumière et un « coup de propre » avec une bonne désinfection à l’appui pour tout l’intérieur de chacun des cinq colombiers. Et puis souvenez-vous, le blanc chasse les mouches qui ont en automne une fâcheuse tendance à vouloir rentrer dans les intérieurs, même si leur durée de vie demeure limitée…

Pédagogie oblige, les ados de l’Entente Colombophile de Camargue prendront aussi conscience que l’hygiène constitue un des atouts essentiels de la réussite en colombophilie.

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Aujourd’hui, c’est au tour des extérieurs : protection du bois à l’aide de produits naturels, et par la même occasion, traitement anti vermine aussi. Entre deux averses orageuses, le tour est joué. Et voilà pour un petit coup de neuf aux abords !

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Et puis quoi de plus agréable qu’un beau colombier, accueillant pour tous, y compris ses hôtes : souvent la question est posée de savoir comment il se fait que nos pigeons rentrent aussi facilement chez eux et ne s’arrêtent pas en route pour « batifoler ». A une « question instinctive » j’ai le même type de réponse que lorsque j’exerçais mon activité professionnelle : il faut une réponse qui le soit tout autant : ne rien calculer, ne rien inventer et ne fournir qu’un « répondu instinctif à un attendu instinctif à la question posée » : Alors pourquoi reviennent-ils au colombier ? Tout simplement parce que le logis leur plaît. Ni plus ni moins ! Et le reste ? Oui ! Bien sûr ce n’est pas oublié ! Mais ce sera pour plus tard…

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Par Paul-Edouard DESPIERRES