Mon vétérinaire

Souvenez-vous : la grippe aviaire en France… Info ou Intox ?

C’est à cette occasion qu’il m’a été donné de rencontrer Paolo. Vétérinaire de son métier. Installé au village voisin, nous avions en commun quelques connaissances avicoles, lui de par sa formation et son métier, et moi par filiation : fils et petit fils d’aviculteur, j’avais un jour peut-être souhaité suivre cette filière et puis la médecine et des pathologies spécialisées avaient fini par gagner ma préférence. Mais lui et moi avons ensemble établi quelque relation de confiance mutuelle et d’échange de nos connaissances respectives, en particulier au moment de cette vaste escroquerie politico-médiatique liée à ce fameux virus H5N1 qui n’a jamais tué en France… qu’un canard ! Nous avions chacun nos avis et nous les respections mutuellement.

Etang bannière

A l’époque, j’élevais par plaisir quelque soixante espèces de canards d’ornement autour d’un petit étang créé sur environ un hectare de terre camarguaise. Aujourd’hui, d’autres engagements aidant, je n’en ai conservé que deux cygnes élevés sur place depuis leur naissance et sauvés des fusils des chasseurs qui préféraient préserver leur chasse privée sur « l’étang du charnier » tout près d’ici à Gallician.

Depuis, Paolo est très fidèlement resté attaché à mes activités d’abord avicoles à mes temps perdus puis colombophiles maintenant. Il n’est pas rare que nous échangeons ensemble des avis sur certaines de nos observations, toujours au service de nos passions respectives. Souvenez-vous lorsqu’il était venu « raccommoder » (à titre gracieux) pour un collègue colombophile, ce brave pigeon voyageur rentré éventré d’un concours de demi fond. Nous avions ensemble réalisé une greffe de trachée qui aura tout de même tenu quelques trois semaines avant de faire les frais d’un rejet.

Et le Véto

Aujourd’hui, à ma demande, Paolo me livre un peu plus de lui-même et vient nous dire son attachement à la Camargue.

 » Je suis né en Italie en 1964 et après avoir fait mes études de vétérinaire à Milan, je suis parti travailler en Afrique en tant que coopérant pour le développement pour plusieurs organisations non gouvernementales, comme vétérinaire bien sûr ! Là-bas, je travaillais pour développer le systèmes d’alerte sanitaire et de soins aux troupeaux de rente des bovins, et ovicaprins, chameaux : formation d’infirmiers vétérinaires, développement des pharmacies vétérinaires, implantations d’antennes de surveillance sanitaire, et bien sûr la pratique : clinique, soins, vaccinations, chirurgie, comme ici en France mais avec un équipement beaucoup plus réduit, d’où la nécessité de valoriser les connaissances locales : cette tendance est d’ailleurs toujours présente dans ma pratique.

 »

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Après avoir vadrouillé en Afrique de l’est et de l’ouest pendant huit ans – Zaïre, Rwanda, Burundi, Tanzanie, Kenya, Soudan du sud, république du Guinée, Liberia – je me suis installé en France, car ma compagne est de cette région. Je me suis facilement acclimaté à la Camargue, car le système d’élevage et l’approche à l’animal n’y sont pas si différents de ce que j’ai connu auparavant. Bien sûr, les moyens et la rentabilité de l’élevage ne sont pas comparables, mais le style et la philosophie de vie nécessaires pour supporter les inconvénients et profiter des joies de l’élevage extensif, y sont très similaires à ceux des bergers des grandes plaines d’Afrique. »

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Merci Paolo pour ce témoignage qui vient ajouter à nos valeurs communes ce partage que nous retrouvons ensemble dans le travail, dans l’ambition et le rêve qui nous lient au monde animal.