Le Pigeon Voyageur : espèce protégée

Espèce protégée, il est cité à l’ordre de la nation lors des derniers grands conflits mondiaux…

Les règles actuelles de détention d’un pigeon voyageur sont les suivantes. Elles sont régies par la Fédération Colombophile Française. » FCF 54, boulevard Carnot 59000 LILLE tél. 0320068287  » En France, le pigeon voyageur doit être porteur de deux bagues, l’une millésimée, délivrée chaque année au colombophile, un certificat est joint à la bague, seul ce carton de propriété peut justifier que le pigeon vous appartient. L’autre bague est la bague adresse, cette dernière peut indiquer un numéro de téléphone ou l’adresse du propriétaire, dans le cas où le pigeon serait en détresse (fatigue, blessure, épuisement…). Conduite à tenir en pareil circonstance, il faut alerter le propriétaire, isoler le pigeon, lui donner à boire et à manger dans l’attente du contact avec le propriétaire. Ce dernier, sera vous signifié sa gratitude. La loi et les règlements de la FCF

  • Toute personne qui détiendra, qui débaguera, qui utilisera un pigeon voyageur a quelque trafic ou messagerie illicite, tuera un pigeon voyageur est passible d’amende et d’emprisonnement.
  • Toute personne qui mutilera un pigeon voyageur afin de le contraindre à ne pas rejoindre son colombier fera l’objet des mêmes sanctions.

Je regrette personnellement que l’Etat se soit libéré du contrôle qu’il avait initialement : « le contrôle des colombiers ». Si vous connaissez des personnes qui détiendraient des pigeons voyageurs de manière illicite, vous êtes complice, votre devoir est de dénoncer, « la sureté de l’état peut être engagée ». Vous avez recueilli un pigeon voyageur, cet athlète formidable doit rejoindre son colombier. Vous êtes attiré par notre passion défendre la colombophilie, nous sommes nombreux en région PACA, rejoignez-nous. contact : chargé de communication pour la 15ème région René Dengreville 04 90 84 07 36 – atiredaile0523@orange.fr Gardez cet article, il nous concerne tous. ETRE COLOMBOPHILE, COMMENT LE DEVIENT-ON ? Personnellement je suis issu d’une famille nombreuse, né à Amiens, notre joie était les week-ends chez le grand-père à la campagne, nous couchions dans une chambre jouxtant le grenier, ce dernier était peuplé de pigeons communs, l’été dès l’aube, nous étions réveillés par les roucoulements des pigeons. Le soir, nous étions consignés dans la maison, il ne fallait pas déranger les pigeons ! Mon grand-père était un gaillard très solide, au cœur tendre. Il avait décelé chez moi cette sensibilité. Un jour, il vint chez mes parents avec une cage et une tourterelle. Le processus était engagé, plus grand, j’ai découvert l’élevage des pigeons d’ornement. Etape décisive, mon père mécanicien à la SNCF avait recueilli un pigeon voyageur épuisé, ce dernier était magnifique, bleu barré avec une gorge présentant toutes les couleurs de l’arc en ciel. Ce pigeon hors du commun fut placé dans une remise qui disposait d’une petite fenêtre, seul vue de l’extérieur. Un matin alors que nous allions lui prodiguer notre attention, tel éclair, il jaillit dans le carreau, le brisant et retrouva ainsi la liberté. Drôle de manière de nous remercier des bons soins que nous lui avions prodigués. Cette image, cinquante ans sont passés, elle est toujours présente. Mon père était furieux. Quelle détermination peut motiver un oiseau à s’enfuir de la sorte ? Mon esprit curieux se mit en recherche, je voulais des explications ! Mon père m’expliqua qu’il connaissait un colombophile. A l’époque il fallait être majeur, ou une autorisation parentale. Avoir un casier judiciaire vierge. L’Armée et la Gendarmerie supervisait la détention des pigeons voyageurs. Le monsieur était retraité de la SNCF, c’est lui qui m’a inculqué cette science « la colombophilie ». La colombophilie consiste à élever, sélectionner, entrainer des pigeons voyageurs en vue de les engager dans des concours sur des distances variables, de cent kilomètres a mille kilomètre qu’ils parcourent dans la même journée dans des conditions météo normales. La colombophilie m’a fait découvrir le monde associatif, nous sommes constitués en clubs, groupements, fédérations. La colombophilie m’a aidé à me construire en tant qu’adolescent. Aujourd’hui, je suis responsable, élu pour un nouveau mandat, chargé a la communication pour la 15° région « région PACA ». Je suis le rapporteur des événements pour notre revue Nationale. Nous participons a notre manière a la vie dans nos communes, le but est de faire connaître et partager notre passion. Il est vrai que le pigeon voyageur était l’internet des temps jadis, seul le débit de l’information a changé. Aujourd’hui retraité, je souhaite transmettre mes connaissances.