Une quarantaine de pigeons jetés à la benne !
Buysscheure : dans une benne, une quarantaine de pigeons morts avec les pattes coupées… C’est en début d’après-midi, ce mardi 7 janvier 2014, que la macabre découverte a été faite : on a retrouvé une quarantaine de pigeons morts, jetés dans la benne à végétaux de la Nieuwe Straete. Les oiseaux avaient
pour la plupart une patte coupée, celle qui porte une bague permettant leur identification. Une affaire qui suscite l’émoi et beaucoup d’interrogations, notamment dans le monde colombophile. Une enquête de gendarmerie va être ouverte. Chez les colombophiles, la
nouvelle a profondément surpris, voire choqué. « Il y a déjà eu des vols mais autant de pigeons morts, sans bague ! », s’interroge Hervé Fardoux, président de l’Union de Bailleul, quand un autre colombophile, joint par téléphone, réagit : « Je n’ai jamais entendu parler d’une telle histoire, cela me semble très étrange ! » Pour l’instant, impossible de savoir pourquoi et comment les pigeons sont morts et qui les a jetés dans la benne. Les gendarmes étaient sur place ce mardi après-midi, après la découverte du tas de volatiles par les agents du syndicat intercommunal de ramassage des ordures ménagères. 
Honte à l’auteur de cet acte ignoble de vandalisme !
Le maire de Buysscheure, Christian Wullens, et José Beck, adjoint, sont allés sur place. En fin de journée, c’est Jean-Matthieu Bourdon, agent de développement de la Fédération départementale du Nord des chasseurs, qui est intervenu : « Ce sont des pigeons domestiques qui ont été tués, décrit-il. C’était certainement des pigeons voyageurs. Est-ce quelqu’un qui en a hérité et qui voulait s’en débarrasser ? Il n’y a plus aucun moyen d’identification. » Vandalisme, jalousie, maladie ? Les services de gendarmerie se sont également rendus sur place et une enquête va être ouverte car « on ne jette pas des pigeons dans une benne à végétaux », souligne Jean-Matthieu Bourdon. De plus, rien n’est exclu : l’acte pourrait aussi bien relever du
vandalisme, d’une jalousie envers un éleveur ou d’une volonté de se débarrasser d’animaux malades. Seule certitude : les bêtes n’ont pas été empoisonnées et elles « étaient nourries régulièrement ». L’émoi risque en tout cas d’être grand parmi les colombophiles, qui sont légion en Flandre. Avis personnel partagé: vol ou alors un amateur a voulu se débarrasser de ses pigeons ? Quel mépris vis à vis de nos athlètes. Qu’il s’agisse d’un vol ou d’une action de débarras, toutes deux sont autant méprisables l’une que l’autre et méritent qu’on s’y penche de laplus sérieuse façon qui soit : Le Pigeon Voyageur reste un animal protégé. A ce titre il doit être respecté.
