Réseau social : Et il y en a qui n’y croient pas encore !
Petit exploit ce soir du 21 octobre 2017 : à 17 h 51 coup de téléphone. Via un réseau social contacté par elle, une dame habitant ALES dans le GARD nous contacte : elle a recueilli chez elle un pigeon blanc. Probablement un de ces pigeons utilisés pour des lâchers festifs comme un mariage par exemple. Mais rien n’est moins sûr. Elle ne sait pas si c’est un pigeon voyageur.
Nous lui demandons de nous adresser une photo. Porteur de trois bagues elle nous le décrit en nous fournissant quelques détails. Dans les quelques minutes qui suivent, nous recevons trois photos. Visiblement ce pigeon est « fatigué ». Qu’à cela ne tienne, nous lui donnons aussitôt les coordonnées de l’association colombophile la plus proche.
Et puis ce SMS à 18 h 28 : « J’ai pu retrouver le propriétaire grâce au club colombophile… (NDLR « local »). Je vous remercie encore. Passez une bonne soirée. » Voilà ! Le pigeon est de nouveau chez son propriétaire. Il aura fallu 37 minutes, pas plus, pour identifier le pigeon et son propriétaire. Et combien de fois lisons-nous sur nos réseaux que des pigeons ainsi recueillis, et leurs propriétaires identifiés, ne trouvent même pas réponse au signalement des bonnes âmes qui « osent » s’en préoccuper. D’aucun diront « Je ne rappelle jamais ! Perdu pour perdu, le pigeon récupéré dans ces situations n’offre aucun intérêt ! »
Et si celui-là qui se permet un tel jugement s’égarait lui aussi un jour en conduisant… Son GPS ne lui rendrait-il pas service ou se mettrait-il en mode « silencieux » pour la circonstance ? Qui sait ?
Grand merci à cette dame dont nous n’avons que les coordonnées téléphoniques pour son attachement à la cause colombophile. Elle est certainement plus méritante et plus généreuse que ce colombophile qu’il vous est certainement arrivé de contacter et qui ne répond même pas à vos messages. Les aime-t-il seulement un tout petit peu ses propres pigeons voyageurs ?
Et dire aussi qu’il n’y a pas si longtemps que ça, j’essayais sans succès d’expliquer l’utilité des réseaux sociaux à un certain président de région que je ne citerai pas mais qui se reconnaîtra. Était-il seulement en capacité de comprendre ?